La sauvegarde des données d'une Entreprise est naturellement plus coûteuse qu'un disque dur externe domestique. La confidentialité et l'encryption ne sont que des détails parmi la multitude de fonctionnalités nécessaires.
Ainsi le budget d'une sauvegarde professionnelle est plus conséquent, mais comment l'évaluer correctement ? Pour le savoir, il convient d'évaluer la perte estimée en cas de sinistre grave.
Savez-vous estimer le temps de travail de vos collaborateurs ?
Premièrement, pour évaluer la perte de plusieurs jours d'inactivité, il faut pouvoir estimer la valeur ajoutée de vos collaborateurs. A partir de cette estimations vous pouvez calculer 2 indicateurs qui vous aideront à façonner un budget adéquat : La PDMA et le DIMA
La Perte de Données Maximale Autorisée (PDMA)
La PDMA est un indicateur utilisé pour définir la fréquence de sauvegarde que vous devez exiger pour maintenir votre activité en état de marche en cas de sinistre.
A quand remonte votre dernière sauvegarde ? Un jour ? Une semaine ? Si vous aviez un sinistre aujourd'hui, vous perdriez donc une semaine du travail de vos collaborateurs. Si vous avez correctement chiffré leur valeur ajoutée, vous savez estimer la perte financière engendrée. A vous de définir la fréquence souhaitée en fonction de la perte financière que vous seriez prêt à accepter.
Le Délai d'Interruption Maximal Autorisé (DIMA)
Le DIMA représente le temps durant lequel vous ne pourrez pas accéder à vos données suite à un sinistre.
Ce temps aussi coûte de l'argent à votre société puisque vous ne pouvez pas reprendre une activité normale sans avoir un parc informatique en état de marche. Il faut alors un Plan de Reprise d'Activité performant pour que ce délai tende vers 0.
Si vous avez pu correctement estimer ces deux indicateurs, vous avez une sérieuse piste de réflexion pour budgétiser une solution de sauvegarde à l'échelle de votre entreprise.